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Absinthe
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MessageSujet: Economie Economie EmptySam 12 Nov - 12:20
Economie

Economie 1485774467-francrequiem
Monnaie
Autrefois les Terres Désolées connaissaient plusieurs devises primitives qui servaient de monnaie d'échange. Aujourd'hui, la Commune a imposé à tous une monnaie unique : Le Franc.
La Commune tente d'imposer l'utilisation de sa monnaie : elle interdit le troc dans l'enceinte de sa ville, et impose aux marchands des Terres Désolées d'afficher le prix en franc sur leurs produits.

Le franc se matérialise par plusieurs pièces de métal et de billets.
Il existe des pièces de 1, 2 et 5 francs, et des billets et de 10, 20, 50 et 100 francs.
Tout est produit dans les usines de la Commune et les faux monnayeurs sont très sévèrement punis par la justice.

Toutefois, ailleurs que dans la Commune le troc reste encore très usité, surtout dans les petits échanges.
Les munitions forment la principale "monnaie" d'échange dans les trocs.

Production
Agriculture
Le travail des hommes se concentre principalement sur l'exploitation de la terre.
Produire de la nourriture est devenu primordial. La grande majorité des champs se trouve à l'extérieur de Paris, dans les quelques terres fertiles du désert de cendres.
On y cultive principalement du blé et du riz qui forment la base alimentaire, mais on trouve aussi des vignes, du coton et du lin ainsi que des plantes tinctoriales, médicinales et à parfums.
Une partie des cultures est réservée à la production d'agrocarburant qui permet d'alimenter les véhicules.
Les terres sont regroupées en corps de fermes appartenant à de riches propriétaires terriens et exploitées par des fermiers ou des esclaves. Il existe aussi quelques terres libres, exploitées par des fermiers pour leur propre compte.
L'élevage est composé de vaches bicéphales, de cochons mutants et de basilics. Il donne de la viande, mais aussi du lait, des œufs, de la graisse et du cuir.

Du fait du climat aride des Terres Désolées, l'irrigation est très importante et les différents systèmes sont très élaborés : barrages, grands canaux, canalisations souterraines, procédés élévatoires, roues hydrauliques, puits artésiens...etc. Cette particularité favorise la vie collective et l'habitat groupé. La répartition de l'eau se fait généralement par les autorités locales.

Pour travailler la terre, les paysans utilisent divers outils : la houe, la serpette, la fourche, le râteau, la faux et la faucille, le fléau, la hache, qui peuvent aussi servir d'armes en temps de guerre.
On y trouve parfois la charrue, tirée par une vache bicéphale, qui sert à aérer la terre. Mais c'est un outil cher et nécessitant un animal de trait. On utilise plus souvent l'araire simple, tirée à bras d'homme, qui suffit à la terre sèche des Terres Désolées.
Le fumier est très utilisé comme fertilisant naturel.

Artisanat
Les artisans se trouvent principalement dans les villes et villages.
Dans les campagnes à l'extérieur de Paris, les paysans subsistent à leur propre besoin pendant les périodes de jachère où ils se transforment en artisans.
Les grandes villes, comme la Commune, possèdent de véritables industries, des usines et des manufactures capables de produire en grande quantité, mais la plupart de la production dans les Terres Désolées reste très artisanale.

Le textile est la principale industrie. A partir du lin et du coton, on fabrique du tissus, des vêtements et des draps.
Dans une moindre mesure, on travaille aussi le métal, le bois, le cuir, le verre, l'orfèvrerie et la céramique. On produit de la poterie, des bijoux, des outils, des meubles...etc.
Les armes et les munitions occupent une place importante, mais nécessitent des connaissances que peu de gens possèdent et qui sont jalousement gardées par ceux qui les ont.
La production de munition reste très artisanale et ne peut fournir toutes les Terres Désolées.  

Récupération
Certains se sont spécialisés dans la récupération des objets perdus après la Chute.
ils risquent leur vie dans les ruines des Terres Désolées pour dénicher des trésors, des médicaments, des bijoux, des armes...etc, qu'ils revendent ensuite sur les marchés.
Les récupérateurs gagnent bien leur pain, mais ils ont généralement une faible espérance de vie tant leur métier est dangereux. ils doivent affronter tous les dangers des Terres Désolées, les ribleurs et les monstres, parfois pour pas grand chose.

Les récupérateurs reçoivent parfois des commandes spéciales sur des objets de valeur à récupérer, comme des instruments de musiques, des armes, des films, des objets d'art...etc.
Ils mènent alors l'enquête pendant des jours, voir des mois ou des années, jusqu'à trouver la perle rare qui les rendra riche.
Les Récupérateurs produisent par leurs trouvailles tout ce qui est impossible à fabriquer dans les Terres Désolées, comme les objets d'électronique, les pièces informatiques, les métaux précieux (or et argent)...etc.  

Les mines
La chute du météore sur la Terre a amené avec elle un nouveau minerai : la carbonite.  
La carbonite est un minerais extra-terrestre. Son apparence, sa couleur et ses propriétés rappellent celles du charbon, mais il s'agit d'autre chose. Sa composition est faite de carbone (d'où son nom) et d'autres éléments inconnus à la Terre.
La carbonite est primordiale dans l'économie des Terres Désolées car elle représente 95% de la production d'énergie. Elle sert aussi dans la sidérurgie et sous forme liquéfiée elle peut servir de carburant.

Avec les agriculteurs et les artisans, les mineurs représentent la troisième force de travail dans les Terres Désolées.
Paris ayant été épargnée par le météore, il n'existe pas de mines à proximité. Mais le Cratère Nord, situé à plusieurs dizaines de kilomètres de l'ancienne capital regorge de minerais.
Les mineurs qui habitent le Terminus dans l'ancienne gare du Nord, prennent le train chaque matin pour se rendre dans les mines du Cratère pour y extraire la carbonite.
Ces mines sont toutes sous la domination de la Commune.

Commerce
Le surplus de production a permis l'essor du commerce et la formation de grandes routes marchandes.
On distingue 10 sortes de routes : l'alimentation (grains, vins, sel, poissons, viande) ; l'habillement (laine, lin, fourrures, cuirs, peaux, produits tinctoriaux, vêtements, draps) ; la construction (pierres et bois) ; les transports (montures, voitures, motos, pièces détachées) ; l'énergie (carbonite, cire et huile) ; la métallurgie (métaux en lingots, armes, orfèvrerie) ; la céramique et la verrerie ; les esclaves ; les agrocarburants et l'armement (principalement des munitions plus que des armes).

Les marchands
La plupart du temps, les artisans vendent eux même leurs produits, leur atelier fusionnant avec leur boutique. Mais dans les villes tous les métiers ne sont pas nécessairement représentés ou pas en assez grand nombre pour subvenir au besoin des habitants. C'est là qu'intervient le mercier.

Les merciers, "marchands de tout et faiseurs de rien", sont les intermédiaires entre le fabriquant et le public, qui rassemblent les produits des artisans pour les mettre à disposition des acheteurs.
Il existe deux sortes de merciers, l'ambulant appelé colporteur, et le sédentaire appelé boutiquier.
Le premier parcours les chemins, transportant ses marchandises sur le dos ou portées par une bête de somme (souvent une vache bicéphale) pour se rendre dans les différentes communautés de survivants et sur les grands marchés où tous les marchands du monde se retrouvent.
Le second possède sa boutique en ville et reçoit ses produits des artisans de la cité à qui il passe commande.
Les routes sont dangereuses et les grands voyages sujets aux attaques des ribleurs. Les marchands itinérants voyagent en groupe armé, parfois escortés par des soldats de la FNF.

De plus en plus, les grands marchands se sédentarisent, préférant rester derrière leur bureau à la Commune plutôt que d'affronter les dangers extérieurs. Ils s'entourent de personnel pour maintenir une correspondance intensive les mettant en relation constante avec leurs différents associés à travers les Terres Désolées et les commis qu'ils envoient convoyer d'importantes cargaisons.
Certains se sont transformés en courtiers, des intermédiaires avec les marchands étrangers à qui ils procurent logements et entrepôts contre une commission.

Les marchés
Les plus grandes communautés de survivants possèdent leur propre marché, des lieux d'échanges qui rassemblent les marchands locaux et ambulants. Ces marchés se tiennent toutes les semaines, à différents jours selon la région, et certains se sont spécialisés dans un domaine particulier (comme le textile ou les armes).
Le marché de la Commune et celui de Notre Dame sont parmi les plus importants et regroupent des centaines de marchands.

Sur les étales, les produits locaux sont mit en valeur et sont échangés contre les produits lointains qu'apportent les marchands. Ces échanges ont permis l'essor des banquiers qui s'occupaient du change lorsque les Terres Désolées ne possédaient pas de monnaie unique.
Les marchés sont soumis à la loi de la Commune et dirigés par un magistrat qui rédige les contrats de vente et surveille la régularité des accords entre les marchands. Il préside le tribunal de commerce qui traite les litiges si il y en a.

Les marchés n'ont pas qu'un rôle économique, ils donnent lieu à une grande concentration de population et sont l'occasion de grandes fêtes.

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