Vie intellectuelle
Culture
Les clercs sont devenus les gardiens du savoir. Pendant longtemps ils étaient les seuls à savoir lire et écrire. Ils ont récupéré un tas d'ouvrages pour constituer de grandes bibliothèques.
L'université de Notre-Dame, qui forme les futurs prélats, possède la plus grande bibliothèque des Terres Désolées avec plusieurs centaines de livres.
Les livres sont redevenus des objets très précieux que les moines recopient soigneusement dans leurs monastères.
Ce sont de véritables trésors et certains ouvrages révèlent leur savoir, permettant de retrouver des technologies et des savoirs-faires qu'on pensait perdus après la Chute.
Les messes permettent de diffuser les textes sacrés à la population illettrée, mais aussi de transmettre
les actualités locales et les informations pratiques.
Les principaux vecteurs de la culture sont les artistes ambulants, qui vont de communauté en communauté présenter leurs spectacles racontant le monde avant la Chute.
Ces troupes de théâtre et leurs spectacles de rue égaillent les journées des survivants et leur apprends les vieilles pièces de Molière, Racine ou Victor Hugo.
Ils vivent des quêtes auprès du public, mais la vie d'artiste est souvent difficile.
Pour les plus chanceux qui possèdent un poste de radio, la Commune diffuse sa propre station qui passe de la musique de l'ancien monde, des informations pratiques, les actualités des Terres Désolées et des publicités.
Bien entendu, la radio sert de propagande à la république et elle ne diffuse que les informations que la Commune veut bien diffuser, parfois en cachant ou en modifiant certaines vérités.
Ceux qui n'ont pas de radio, c'est à dire la majorité, sont obligés de créer eux-même leur musique.
Les instruments de l'ancien monde comme la guitare existent toujours, mais les survivants ont créé d'autres instruments de musique avec des objets de récupération. Il n'est pas rare d'entendre résonner des cordes sur les quais du Terminus lorsque la nuit tombe et que les mineurs se retrouvent pour manger.
Certains musiciens professionnels jouent dans les bars, les cabarets et animent les festivals et les marchés.
Loisirs
La vie dans les Terres Désolées ne laisse que peu de place aux loisirs.
Mais les survivants trouvent toujours le temps de s'amuser.
Autres que les bordels, les bars et les cabarets, les plus pauvres n'ont l'occasion de s'amuser que lors des fêtes populaires organisées par les communautés.
On y danse et chante au rythme des musiques, parfois déguisés. Souvent il s'agit d'honorer un saint, un martyr, ou un événement historique.
À la Commune, la fête de l'indépendance donne lieu à un défilé militaire alors qu'à Notre-Dame la fête du Christ rassemble des centaines de pèlerins de toutes les Terres Désolées.
Plus personnellement, les mariages et les baptêmes permettent aux familles de se retrouver et de faire la fête.
Au quotidien, les jeux de dès et de cartes ont beaucoup de succès. Chaque voyageur qui se respecte possède un jeu de dès sur lui pour pouvoir tuer le temps lors de ses haltes.
Les règles des échecs ont survécu à l'Apocalypse et le jeu trouve toujours des adeptes, notamment chez les bourgeois.
Les plus riches aiment organiser de grands banquets qui réunissent d'importants personnages des Terres Désolées. C'est un moyen de montrer sa fortune et sa puissance, mais aussi sa grande générosité.
Le Parc des Princes rassemble une grande communauté de joueurs, qui parient sur les résultats des courses, des combats de gladiateurs et des matchs de Trashball.
Chaque jour, des centaines de survivants assistent aux jeux et lors des grandes compétitions, ce sont des milliers de gens qui se déplacent.
Les plus riches peuvent aller au "cinéma", qui consiste en vérité en une simple télévision diffusant de vieux DVD retrouvés dans les ruines par les récupérateurs. Ces films permettent aux survivants de découvrir l'ancien monde et influence beaucoup leur manière de vivre.
L'Église condamne souvent le cinéma, qui perverti les mœurs.
Le Trashball
Le Trashball est le sport le plus populaire des Terres Désolées.
Il est né et se joue uniquement au Parc des Princes, seul lieu disposant d'un terrain adapté.
C'est une version post-apocalyptique du rugby, se jouant à 10 contre 10 sur un demi terrain de football.
En deux mi-temps de 30 minutes, il faut marquer plus de points que l'adversaire. Pour cela, il faut amener la balle dans l'embut adverse (5 points) ou tirer entre les poteaux (2 points).
Le Trashball est un jeu violent où tous les coups sont permis. Souvent, la victoire se fait aux poings.
Les règles du jeu changent et sont soumis au vote du public avant chaque match.
Le terrain peut alors être piégé de piques, de fosses, de câbles électrifiés et de flammes. Le ballon, normalement en cuir, peut être entouré de fils barbelés.
Les joueurs sont équipés d'armures de métal et de casques peints aux couleurs de leur équipe.
Il est interdit de mourir sur le terrain, mais il arrive que certains joueurs transgressent la seule règle du jeu.