Mode de vie
Alimentation
Se nourrir (et boire) est devenu la priorité des survivants.
Le blé et le riz composent la base alimentaire, auxquels se rajoutent des racines, des légumes et des fruits, souvent contaminés par les radiations de l'Astéroïde. Les aliments sains sont réservées à une population riche.
La viande est un luxe, que les plus pauvres ne mangent qu'une fois par semaine.
C'est principalement de la viande de cochons mutants, de vaches bicéphales ou de monstres mutants. Les insectes comme les aiguillons sont aussi très prisés. Les communautés au bord de la Seine peuvent manger quelques poissons, qu'ils vendent parfois à leurs voisins.
Avec le lait des vaches bicéphales on fait du beurre et du fromage.
L'eau est polluée, mais les survivants ne peuvent faire autrement que de la boire, mourir de cancers leur laissant plus de temps que de mourir de soif. Elle est récupérée dans des puits, des cuves pour l'eau de pluie ou directement dans la Seine, pour être ensuite traitée par quelques méthodes artisanales, mais qui ne retirent par toute la pollution.
Seule la Commune dispose de stations d'épuration capables de purifier l'eau efficacement.
L'eau n'est pas la seule boisson des Terres Désolées. Les vignes produisent un vin médiocre et avec l'orge ont fait de la bière.
Certaines communautés produisent de l'alcool maison à fort degré.
Les bouteilles d'alcool d'avant la chute, que certains récupérateurs retrouvent dans les ruines, sont des objets de luxe qui se vendent très chers.
Hygiène
Il est devenu rare de pouvoir se laver convenablement, une douche chaude est un luxe pour les survivants. Ainsi la population se lave comme elle peut, souvent avec des seaux d'eau polluée et sale, plutôt pour se rafraîchir que pour véritablement se nettoyer.
Les gens ont la peau crasseuse, une odeur forte, des dents sales, des cheveux gras. C'est devenu chose habituelle désormais.
La promiscuité dans les grandes communauté, l'absence du tout à l'égout et l’amoncellement des déchets et des immondices dans les rues font proliférer les maladies et les épidémies.
L'espérance de vie a nettement baissé et ne dépasse pas les 50 ans, tout comme la mortalité infantile et les décès à l'accouchement. Les maladies, mais surtout l'absence de médecins pour les soigner en est pour beaucoup.
Les habitants de la Commune ou les aristocrates de la Tour Montparnasse sont des privilégiés. Ils ont accès à l'eau courante et peuvent se nettoyer convenablement, ce qui n'est pas le cas des autres habitants des Terres Désolées.
Habillement
L'heure n'est plus à la mode et peu se préoccupent des tendances.
L'Eglise refusant le faste et les luxes, les survivants suivent sa doctrine et s'habillent simplement, aussi bien chez les riches que chez les pauvres.
Chez les paysans, Les hommes portent des tuniques de lin et de coton serrées à la taille par une ceinture. L'habit féminin n'est guère différent.
Les vêtements d'avant la chute sont toujours utilisés, rapiécés et reproduits par les différentes manufactures textiles à partir du lin et du coton cultivés dans les champs.
Les riches portent des costumes cravates, notamment les sénateurs de la Commune.
On porte une grande attention aux chaussures.
les paysans portent de simples sandales et des sabots, alors que les voyageurs portent de grosses bottes confortables. Les plus riches possèdent des souliers de cuir verni.
La mode change aussi en fonction du climat. L'été les vêtements seront légers, de simples chemises et des pantalons de toiles. L'hiver il faudra porter des manteaux et des couvre-chefs.
Les combattants portent des armures de cuir de vaches bicéphales bouilli, des morceaux de métal et des vêtements rembourrés.
Nom et prénom
Les patronymes des anciens ont bien souvent été oublié après la Chute.
Les noms de famille d'aujourd'hui viennent de surnoms donnés à leurs fondateurs : le village natal, un métier, une particularité physique, un trait de la personnalité et parfois un animal. Certains ont résisté au temps et proviennent d'avant l'Apocalypse.
Les prénoms viennent souvent de la religion et des saints du calendrier établit par l'Eglise Apocaliste.
D'une communauté à l'autre on retrouve ainsi souvent les mêmes prénoms.
La tradition veut qu'ils se transmettent de père en fils et de mère en fille. Pour différencier les individus d'une même famille, les enfants prennent des noms "d'attentes" jusqu'à la mort de leur parent.
Ainsi, Pierre devient Perrin, Jeanne Jeannette ou encore Marie Marion.
Famille
La société du nouveau monde s'est restructurée autour de la famille au sens large du terme.
Elle comprend les parents et leurs enfants, mais aussi les grands-parents, les oncles et tantes ainsi que les cousins, pour former de véritables clans.
Elle constitue un grand réseau de solidarité. Les membres d'une même famille s'entraident et se retrouvent lors des grandes occasions.
Le chef de famille est souvent le parent le plus vieux, le ou la sage capable de conseiller les plus jeunes.
Le foyer est officialisé par le mariage, l'un des sacrements de l'Eglise, accompli par un prêtre.
Les enfants nés hors mariage ne sont pas rares mais sont vus comme illégitimes et déshonorants. Il est toutefois possible d'être légitimé après, effaçant la honte de sa naissance.
Les femmes s'occupent généralement de la maison et des enfants, et effectuent quelques travaillent d'artisanat lorsqu'elles ne travaillent pas dans les champs. Elles sont surtout vues comme des reproductrices capables de repeupler la Terre.
Les hommes s'affairent à la protection de leur famille, contre les dangers des Terres Désolées, mais aussi contre la famine et la maladie. Ils travaillent dans les mines et les champs pour obtenir de quoi subsister.
Education
Pendant longtemps l'éducation des enfants étaient délaissée au profit du travail. Mais la Commune a instauré dans quelques communautés des écoles publiques où les enfants apprennent à lire, écrire et compter, mais aussi l'histoire et la géographie.
La plupart des habitants des Terres Désolées sont illettrés, sauf chez les plus riches qui ont pu profiter d'une vie moins dure pour apprendre.
Les clercs apprennent à lire et écrire, notamment pour dire la messe et recopier les textes sacrés.
Ceux qui savent lire mettent à disposition leur capacité contre rémunération. Ainsi dans les grandes villes on trouve des bureaux de lettrés qui rédigent et lisent les lettres que s'envoient les survivants analphabètes.
Aujourd'hui les enfants qui ne travaillent pas dans les champs ou dans les mines sont envoyés à l'école jusqu'à leur 13 ans. Seuls les plus doués ou les enfants de bonnes familles poursuivront leurs études à l'université de Notre Dame ou dans l'école de la Commune, pour devenir clercs, marchands, médecins, juristes...etc.
Les autres arrêteront. Les plus chanceux seront prit en charge par des maîtres artisans pour y apprendre les métiers manuels. Les moins chanceux partiront travailler.
Les enfants sont souvent délaissés par leurs parents qui travaillent pour survivre. Ils forment de grandes bandes, jouant à divers jeux, explorant parfois les Terres Désolées, bravant les dangers pour s'amuser.